Émojis dans les balises de titre et la méta description : faut-il les utiliser pour le SEO ?
S’il y a bien un sujet qui fait parler de lui depuis déjà plusieurs années dans la communauté SEO, c’est bien celui des émojis ! En effet, depuis leur apparition dans le monde du web il y a de cela quelques années, bon nombre d’éditeurs de sites et de professionnels du web se posent de sérieuses questions sur l’utilisation des émojis. Mais en ce qui concerne le référencement naturel, y a-t-il une quelconque utilisation recommandée ?
Des solutions toujours plus innovantes pour mettre en avant les sites dans les résultats de recherche…
Le moins que l’on puisse dire, c’est que Google ne s’est pas vraiment reposé sur ses lauriers ces dernières années, n’en déplaise aux nombreux détracteurs… Avec une domination claire et nette en France mais également dans bon nombre d’autres pays dans le monde (excepté dans certains pays comme la Chine), Google a réussi à imposer son moteur de recherche, tout en proposant de nouvelles fonctionnalités. Ainsi, que ce soit avec les fameux Rich Snippets, les balises FAQ, ou encore les fameux Featured Snippets qui ont fait beaucoup de bruit ces dernières années, Google essaye tant bien que mal de faire évoluer son moteur de recherche.
Avec des fonctionnalités qui permettent de donner plus de poids aux résultats de recherche, certaines d’entre elles sont particulièrement utilisées par les référenceurs : cela leur permet d’être plus visible, et d’attirer l’attention sur leur site. De la sorte, même sans être premier dans les résultats de recherche, une bonne visibilité peut parfois tout changer sur le taux de clic d’un résultat moins bien positionné.
Les émojis : une astuce pour être encore plus visible dans les résultats de Google ?
Cela n’aura échappé à personne : les émojis ne sont pas des caractères tout à fait comme les autres. Avec une certaine tendance à trouver toutes les opportunités possibles et imaginables pour mettre en avant leurs sites, les référenceurs ont vu dans les émojis une nouvelle occasion d’en profiter. En utilisant ainsi certains émojis comme les étoiles, la coche sur fond vert (ou « check » en anglais), cela leur offre une mise en avant qu’ils n’osaient pas espérer pour optimiser les balises Title et META Description de leurs pages.
Néanmoins, comme on le sait, Google n’apprécie pas vraiment que l’on essaye de manipuler son moteur de recherche. Il n’en a donc pas fallu plus à Google pour prendre la parole à ce sujet, car les interrogations au sujet des émojis dans les résultats de recherche naturelle sont nombreuses : sont-ils autorisés ? Ont-ils un impact positif (ou négatif) sur le positionnement des pages d’un site web ? C’est encore une fois John Mueller, un employé de Google bien connu par les référenceurs, qui a pris la parole à ce sujet très récemment…
John Mueller s’exprime enfin sur les émojis lors d’un hangout…
C’est ainsi lors d’un de ces fameux rendez-vous avec les éditeurs de sites web que John Mueller a décidé de s’exprimer sur le sujet des émojis. En effet, alors que de diverses rumeurs pouvaient circuler à ce sujet, le community manager de Google a tenu à mettre les choses au clair. Bien que certains référenceurs se méfient des prises de paroles officielles de la part de Google, celles-ci ont au moins le mérite d’exister. Il conviendra donc à chacun de croire ou de ne pas croire en la parole de John Mueller.
Dans son intervention 28 janvier 2022, lors d’un hangout, l’employé de la firme de Mountain View a alors affirmé que les émojis n’étaient d’aucune aide pour le positionnement des pages dans Google. Par ailleurs, John Mueller a également rappelé que la plupart des émojis sont ignorés ou remplacés dans les résultats du moteur de recherche. Néanmoins, certains référenceurs auront pu noter que ce n’est pas encore le cas pour tous les émojis.
Pour terminer, bien que John Mueller ait apporté cette précision au sujet des émojis, ces derniers constituent tout de même une belle opportunité pour certains webmasters de mettre en avant leur site web, notamment quand ils n’arrivent pas à obtenir la première place sur un mot-clé.
Source : searchenginejournal
